Peut-on les prévenir ? Comment agir ?
Je n’ai pas choisi un sujet léger pour débuter ma nouvelle carrière de bloggeuse, j’avoue que par lâcheté ou facilité j’aurais pu jeter mon dévolu sur des sujets consensuels tels que : la constipation, les troubles du sommeil, ou autre eczéma, nan !...
Pour mon premier article sur ce blog, j’ai fait le choix de ne pas utiliser la langue de bois ni d’enfoncer des portes ouvertes, beaucoup le font déjà très bien… On va parler de cœur à cœur, ça tombe bien c’est un peu la thématique du jour…
Est-ce complotiste de s’étonner dernièrement d’une recrudescence d’accidents vasculaires cérébraux, infarctus du myocarde dans le milieu sportif (le plus interpelant) mais de façon plus large dans tous les milieux ?
Qui n’a pas vu circuler sur les réseaux sociaux des images impressionnantes de malaises de footballeurs en pleine conférences de presse, de parlementaires en assemblée, d’athlètes s’effondrant brutalement sur leur terrain de jeu ?
Jeunes et moins jeunes, il ne semble pas y avoir de règle concernant la typologie des individus touchés.
Bien aventureuse serais-je si je me risquais à pointer du doigt la cause de cette vague d’accidents cardio-vasculaires, mais supposons néanmoins un instant qu’un nouveau «traitement expérimental » largement administré à la majorité de la population occidentale plus ou moins sous la contrainte en soit à l’origine ?
Cela ne devrait toutefois en aucun cas avoir pour conséquence de nous enfermer dans une angoisse fataliste.
En effet, il y a beaucoup de choses à mettre en place contre les risques de thromboses, aussi bien sur le plan préventif que curatif :
1- L’heure du bilan
Si vous ressentez une certaine appréhension ou de l’incertitude par rapport à la santé de votre système cardio vasculaire, après avoir suivi ce fameux "traitement", la première des choses à faire est de demander un examen sanguin à votre médecin traitant ou cardiologue si vous êtes déjà suivi.
Oui, mais que faut-il lui demander de mesurer ?
- Fibrinogènes
- CRP
- Plaquettes
- D- Dimères
Je n’exposerai pas ici dans le détail le rôle de chacun de ces marqueurs, mais grosso modo, disons que le fibrinogène est une protéine qui intervient dans la coagulation, utile en cas d’hémorragie. Un taux élevé (> 5 g/L) correspond à un risque accru de développer un caillot sanguin.
La CRP, (protéine C- réactive) est un marqueur de l'inflammation, la version du test nommée CRP-hs (protéine C-réactive haute sensibilité) est quant à elle utilisée uniquement pour évaluer le risque de souffrir de maladies cardiovasculaires, (résultat supérieur à 1 mg/L )
Des plaquettes en trop grand nombre dans le sang ( > 350.000 /mm3) augmentent le risque de thrombose à cause des agrégats plaquettaires qui se forment dans les artères et dans les veines.
Enfin, les D-Dimères sont des sous-produits de la dégradation de la fibrine. La fibrine étant l'un des constituants majeurs des caillots sanguins, la présence d'un niveau élevé de D-dimère dans le sang (>500 microgrammes/L) permet donc, avec un degré fort de certitude, de montrer la présence d'un caillot sanguin au sein de l'organisme (phlébite ou embollie pulmonaire)
2- « Que l’aliment soit ton médicament »
Cette citation que l’on prête à tort à l’illustre Hippocrate est ici on ne peut plus vraie.
Pour lutter contre le risque de thromboses et garder vos vaisseaux sanguins souples et dégagés pour une circulation optimale, les aliments que vous allez ingérer joueront un rôle fondamental.
Pour ce qui est de la prévention, si je vous dis :
Enrichissez votre alimentation en acides gras oméga 3, vous avez certes lu et entendu ça partout, mais concrètement de quoi s’agit-il ?
Privilégiez les petits poissons gras du type harengs, anchois, sardines, maquereaux, en plus d’être pas chers du tout sont savoureux et contiennent moins de métaux lourds que les gros poissons car situés en bout de la chaine alimentaire. (Rappelez-moi de vous proposer dans la future rubrique « Qu’est-ce qu’on mange ? » des recettes sympas et faciles autour de ces petits trésors de santé.)
Autres sources d’oméga 3 mais végétales cette fois, les huiles de lin, cameline, colza (la plus accessible). Achetez-les en petites bouteilles et conservez-les au réfrigérateur pour éviter leur oxydation et rancissement. Petit rappel à toutes fins utiles : ne les chauffez pas, il faut les consommer crues.
Invitez les oléagineuxà vos pauses gouter et collations de mi-journée, noix, amandes, noix du brésil, noisettes, en plus d’être coupe faim, elles sont aussi riches en minéraux et Oligo éléments indispensables. En quantité raisonnable (une petite poignée) elles vous aideront à conserver en bonne santé vos artères et vaisseaux.
Si les résultats de votre bilan sanguin présentent une anomalie, alors pas de panique ! il faudra passer à l’action :
Vous pouvez prendre des compléments alimentaires, type huile de krill, extraite du krill antarctique qui est un petit invertébré semblable en apparence à des crevettes. De manière globale, l'huile de krill nous fait profiter de l'ensemble des bienfaits des acides gras oméga 3 sur la santé. Que ce soit sur les inflammations, le système nerveux, les facultés cognitives ou les douleurs articulaires. Vous la trouverez en pharmacie, para et magasins bio.
Vous pouvez également vous supplémenter en glutathion.
Le glutathion est un composé plutôt méconnu mais parfois assimilé comme le « roi des antioxydants ». C’est une protéine naturellement produite par l’organisme, qui joue un rôle clé dans son fonctionnement
Il contribue notamment à lutter contre le vieillissement prématuré et prévient alors de certaines pathologies ou de leurs complications comme c’est le cas pour le diabète, l’athérosclérose, le cholestérol ou encore les problèmes de cataracte ou autres complications liés aux yeux. C’est ici son rôle d’anti oxydant méga puissant que nous apprécierons.
Traquez les sucres et les additifs alimentaires, les exhausteurs de gout, agents de saveur et autres agglomérants que vous retrouverez systématiquement en abondance dans la nourriture industrielle transformée.
Usez et abusez du végétal ; idéalement 80% de votre alimentation devrait être composé de fruits et de légumes frais, de préférence bio, locaux, ou issus de circuits courts. Riches en antioxydants pour contrer les radicaux libres responsables du vieillissement et de l’oxydation de toutes nos cellules, dont les sanguines. Consommez-les de préférence crus si vos intestins vous le permettent (sinon la solution du jus de légumes à l’extracteur permet de profiter de tous les nutriments sans le désagrément des fibres irritantes pour certains muqueuses intestinales sensibles.) La cuisson vapeur ou à basse température sont aussi à privilégier.
Il faudra en parallèle mettre l’accent sur la fluidité du sang et de la lymphe. La consommation d’aliments astringents et amers sont parfaits pour cela : pamplemousses, haricots et autres légumineuses, céleri, aubergines, pommes, certaines poires un peu vertes.
Ayez toujours dans votre frigo une petite boite en verre avec un bout de curcuma et de gingembre frais que vous râperez sans modération au dessus de vos plats.
De façon générale, le bon vieux régime méditerranéen est celui qui répond le mieux au risque cardio vasculaire.
Une cure de gelée royale sur 21 jours en plus de donner un bon coup de booster à votre système immunitaire, est aussi une très bonne piste d'action dans la prévention et le traitement des maladies cardio-vasculaires On a constaté que cet aliment stabilisait et réduisait l'hypertension artérielle, cause fréquente de nombreuses maladies cardiaques. Dans le cas de l'athérosclérose et des angiospasmes, la gelée royale aide à diminuer les dommages vasculaires.
Alors, mes chers amis, vous voyez, nous pouvons largement agir pour prévenir.
La santé de votre cœur et de votre circuit d'artères, de veines et de capillaires sanguins (100 000 kms au total !) est entre vos mains et au bout, entre autres, de votre fourchette, n’en déplaise à l’équipe bienveillante qui nous gouverne, qui au nom de notre sécurité, nous a brutalement imposé un soin dont on ne sait malheureusement pas grand-chose à ce jour.